Écoconception
1-Processus de conception
L'écoconception est une démarche de développement d'un produit (bien ou service) qui consiste à intégrer la protection de l'environnement dès la phase de conception, tout en conservant ses fonctionnalités et ses performances, afin d'en diminuer les impacts tout au long de son cycle de vie (de l'extraction des matières premières jusqu'à la fin de vie)
Elle ajoute ainsi la dimension environnementale aux côtés des critères fondamentaux que sont :
- Les attentes du marché.
- La faisabilité technique.
- La maîtrise des coûts.
Les concepts de l'écoconception ont été posés au niveau international, en 2002, avec la parution de la norme ISO/TR 14062. Celle-ci précise que l'écoconception vise à « intégrer des aspects environnementaux dans la conception et le développement de produits ».
Dès 1998, la France, notamment par l'intermédiaire de l'ADEME (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), a contribuer à la rédaction de cette norme.
Plus de détails dans le guide de l'écoconception des produits et services : http://ecoconception.oree.org
1.a-Attente du client
Le schéma suivant explique l'évolution de l'acte d'achat d'un produit depuis l'avênement de la production de masse.
Le client achète un produit pour :
- Répondre à un besoin.
- Satisfaire une envie.
Toute conception démarre à partir de l'expression d'un BESOIN.
Pour ce faire, il faut imaginer le produit dans son domaine d'utilisation en interaction avec le client. On compare les fonctions attendues par le client avec ceux réalisées par le produit fini.
L'écart entre ces deux aspects est source de non conformité (ou défaillance)
1.b-Faisabilité technique
Dans son approche d'analyse systémique, l'écoconception doit tenir compte des moyens techniques mis en oeuvre pour aboutir au produit final. Ceci permettra notamment d'avoir une vision sur la capacité propre à produire le produit souhaité. Si cela n'est pas le cas, il faudra soit investir, soit sous-traiter.
1.c-Maîtrise des coûts
Les coûts sont induits dès la phase de conception.
1.d-Environnement
La prise en compte de l'environnement s'est d'abord limitée à des mesures curatives. Typiquement, chaque fois qu'un impact environnemental était constaté (et pour peu que la réglementation y poussait), on mettait en place un système destiné à le traiter.
Exemple : Les eaux polluées par les rejets d'une entreprise ou d'une collectivité sont traitées dans une station d'épuration.
Progressivement, l'accent a été mis sur des mesures préventives, de sorte qu'indépendamment du cadre législatif ou réglementaire, des solutions technologiques et des mesures organisationnelles sont mises en place dès qu'un impact environnemental est constaté.
Exemple : Pour réduire les pluies acides, on doit réduire les émissions de dioxyde soufre et donc installer des filtres adéquats, et on mesure ses émissions (mise en place d'indicateurs).
Fortes de cette expérience, les "entreprises" se sont ensuite aperçues que l'environnement était une composante à part entière de leur développement stratégique, dès lors qu'elles s'engageaient dans des démarches volontaires de management environnemental.
Évidemment, les entreprises qui ont mis en place un SME se sont intéressées prioritairement aux impacts générés par leurs activités. On parle d'approche organisme ou d'approche site, un site fabriquant généralement plusieurs produits.
L'approche produit, qui consiste à intégrer l'ensemble du cycle de vie d'un produit dans la réflexion est en fait une approche complémentaire, de sorte que les deux approches sont en fait deux visions d'une politique de développement durable.
Impacts environnementaux
Pollution des sols
- Production de déchets à risques.
- Production de grandes quantités de déchets solides.
- …
Pollution de l'eau
- Toxicité de l'eau (rejets liquides de métaux,…).
- Eutrophisation.
- …
Pollution de l'air
- Augmentation de l'effet de serre.
- Dégradation de la couche d'ozone.
- Acidification de l'air (toxicité de l'air).
- …
Utilisation des ressources
- Épuisement des ressources naturelles (eau, matières premières, énergies primaires…).
Exemples d'unités
- kg de CO2 (dioxyde de carbone).
- kg de CH4 (méthane).
- kg de SO2 (dioxyde de soufre).
- kg de CFC (carbofluorocarbures).
- kg de NOx (mono ou dioxyde d'azote).
- kg équ. C (GES : gaz à effet de serre).
- g d'U (uranium).
- T équ. pétrole (énergie).
- MJ (énergie).
- Temps équivalent de consommation énergétique d'un européen moyen.
- …
2-Écoconception
Il n'existe pas d'outil universel de l'éco-conception, mais il existe de nombreuses méthodes et autant d'outils.
2.a-Objectif de l'écoconception
L'écoconception a pour objectif de réduire les impacts environnementaux des produits tout au long de leur cycle de vie : extraction des matières premières, production, distribution, utilisation et fin de vie.
Environ 80% des coûts engendrés par un produit sur l'ensemble de son cycle de vie sont inhérents aux choix faits lors de la phase de conception et idem pour les impacts environnementaux. La phase de conception représentant moins de 10% des coûts totaux de développement des produits, il est pertinent d'intégrer l'environnement dès la phase de conception d'un produit. Ainsi, une bonne maîtrise des impacts dès la conception peut réduire sensiblement les coûts sans augmenter le "coût global du produit".
L'écoconception se caractérise par une vision globale de ces impacts environnementaux basée sur une approche préventive des problèmes d'environnement.
Elle est centrée sur le produit et se caractérise par une démarche :
- Multi-étapes (prenant en compte les diverses étapes du cycle de vie).
- Multi-critères (prenant en compte les consommations de matière et d'énergie, les rejets dans les milieux naturels, les effets sur le climat et la biodiversité).
- Multi-acteurs (État, organismes non gouvernementaux, région, collectivité locale, entreprise, salarié, consommateurs,...).
Le produit doit être considéré comme un système « multi-composants ». Pour un objet, on considère l'objet lui-même, les différents emballages utilisés, les consommables nécessaires à son fonctionnement, les pièces de rechange, et les éléments de promotion et de communication (courriers, publicité, etc.).
L'écoconception est une démarche qui peut être appliquée dans tous les secteurs de l'économie. Elle est aujourd'hui mise en oeuvre à des degrés divers et avec une grande variété d'outils dans de très nombreux secteurs comme l'électronique, l'automobile, l'aéronautique, les produits d'équipement (électro-ménager, ameublement, éclairage, décoration…) et la plupart des produits de grande consommation (alimentaire, produits d'entretien, hygiène, beauté, etc).
Dans le cas d'une boucle ouverte, le cycle de vie est appelé "du berceau au tombeau" (craddle to grave). Dans le cas d'une boucle fermée formant un cercle vertueux, on parle de démarche craddle to craddle.
2.b- Qu'est-ce qu'un produit écoconçu ? Quelles sont les conditions d'utilisation du terme « produit écoconçu » ?
L'écoconception étant une démarche d'amélioration continue, le terme "écoconçu" ne permet pas de savoir quel est le niveau d'excellence environnementale atteint par un produit, contrairement à un produit portant l'écolabel européen.
Les conditions d'utilisation du terme « écoconçu » ont été définies dans le « Guide pratique des allégations environnementales à l'usage des professionnels et des consommateurs » publié par le Conseil national de la consommation (CNC).
Quand elle utilise le terme « produit écoconçu », l'entreprise doit être en mesure de « fournir des éléments pertinents, significatifs, vérifiables et concrets démontrant qu'elle a mis en place une démarche d'écoconception ».
Les informations que l'on doit trouver sur le produit où est apposée cette mention sont :
- Une définition de l'écoconception (issue de la directive n° 2009/125 ou de la norme ISO 14 062).
- Des précisions sur ce qui est écoconçu : le produit, l'emballage ou un composant. À défaut, ce terme vise le produit tel qu'il est commercialisé, c'est-à-dire emballage compris.
- Les principales caractéristiques environnementales du produit et/ou de son emballage.
- La nature et si possible l'ampleur des réductions d'impacts environnementaux résultant de la démarche d'écoconception (ces informations peuvent figurer sur un autre support approprié, comme un site Internet).
2.c-Développement durable
L'écoconception s'inscrit ainsi dans une démarche globale de développement durable.
Le développement durable est une traduction française, en partie erronée, de "sustainable development" (développement soutenable). La définition la plus couramment admise est celle apparaissant dans le rapport Brundtland en 1987 :
Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins.
Cette publication de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement de l'Organisation des Nations unies servira de base au sommet de Rio en 1992.
Le schéma ci-dessous illustre le concept de développement durable.
Le développement durable est moins une définition qu'une déclaration d'intention. Derrière ce concept abstrait se trouvent trois notions fondamentales :
- La notion de développement au sens économique du terme.
- La notion de besoin, ce qui sous-entend la satisfaction des besoins des plus démunis, à qui il faudra donc porter une attention particulière.
- La notion de finitude des ressources, qui impose la prise en compte de l'environnement pour que la planète puisse répondre aux besoins du présent et du futur.
Le développement durable est donc une conception de l'intérêt public appliquée à trois critères fondamentaux :
- La croissance économique.
Il s'agit de développer la croissance et l'efficacité économiques pour favoriser la création de richesses pour tous à travers des modes de production et de consommation durables. Le pilier économique repose notamment sur :
- L'utilisation raisonnée des ressources et des milieux naturels.
- Une évolution des relations économiques internationales (ex : place du commerce équitable et du commerce éthique…).
- L'intégration des coûts environnementaux et sociaux dans les prix des biens et des services.
- l'environnement global (c'est-à-dire considéré à l'échelle planétaire).
Il s'agit de préserver, améliorer et valoriser l'environnement et les ressources naturelles sur le long terme. Le pilier environnemental repose notamment sur :
- La gestion durable des ressources naturelles.
- Le maintien des grands équilibres écologiques (climat, diversité biologique, océans, forêts…).
- La réduction des risques et la prévention des impacts environnementaux.
- les enjeux sociaux (sociétaux) d'une planète globalisée.
Il s'agit de satisfaire les besoins humains (en matière de santé, logement, consommation, éducation…) et répondre à un objectif d'équité sociale. Le pilier social repose notamment sur :
- La satisfaction des besoins essentiels des populations.
- La lutte contre l'exclusion et la pauvreté.
- La réduction des inégalités.
- Le respect des cultures.
En anglais les trois piliers du développement durable sont couramment appelés les trois P : Profit, People, Planet.
Pour aller plus loin : Formation au concept de développement durable
Le développement durable comme outil de management
Les enjeux du développement durable sont déclinés en objectifs stratégiques et opérationnels, tant au niveau des états par exemple, qu'au niveau des entreprises. Ainsi, de projet politique le développement durable est peu à peu devenu un projet managérial, souvent mis en œuvre avec par le déploiement de normes volontaires telles que :
- ISO 9001 pour introduire le management de la qualité et l'amélioration continue.
- ISO 14001 traitant du management environnemental.
- ISO 26000 en ce qui concerne la responsabilité sociétale des entreprises (non certifiable).
Quelques dates à retenir ...
L'« aventure » du développement durable commence réellement en 1972 avec la création du club de Rome, la naissance du concept d'éco-développement et la tenue du premier sommet de la terre. Un autre point fort est évidemment la publication du rapport Brundtland sur le développement durable. Le sommet de Rio est un événement majeur qui est la source de nombreux documents de base en matière de développement durable. Est venue ensuite la signature du protocole de Kyoto sur les changements climatiques, et beaucoup plus tard sa ratification. L'après Kyoto est en train de s'écrire, avec un point fort au sommet « Rio+20 »
- Le Club de Rome (1972) : alarmiste il prône la croissance zéro.
- Conférence de Stockholm (1972) : Conférence des Nations Unies pour l'Environnement Humain - mise en place des PNUE et PNUD.
- Sommet de Nairobi (1982) : Échec en pleine guerre froide.
- Rapport Brundtland (1987) : Le rapport Brundtland pose la définition « officielle » du développement durable. Il a servi de base de discussion dans les négociations internationales qui ont précédé et prolongé le sommet de Rio.
- Sommet de Rio (1992) : L'Agenda 21 est la référence des actions à mener pour un développement durable.
- Le protocole de Kyoto (1997) : objectifs de réduction ou de limitation des émissions des gaz à effet de serre, ratifié en 2005.
- Sommet de Johannesburg (2002) : Sommet mondial sur le développement durable, bilans et complément à Rio.
- Sommet de Durban (2011) : Le Canada a profité du sommet de Durban pour sortir du protocole de Kyoto !
- Sommet Rio + 20 : Elle a abouti à plus de 700 engagements volontaires.
Pour aller plus loin : Approche générale du Développement Durable, construction socio-historique
2.d-Le cadre juridique de l'éco-conception
Le champ d'application de l'éco-conception est régi par:
- 3 directives européennes.
- La directive 2005/32/CE du 6 juillet 2005, qui établit un cadre pour fixer des exigences en matière d'éco-conception.
- La directive 2002/95/CE du 27 janvier 2003 dite ROHS (Restriction of Hazardous Substances), qui interdit a partir du 1er Juillet 2006 l'utilisation de certaines substances dangereuses.
- La directive 2002/96/CE du 27 Janvier 2003 dite WEEE (Waste of Electric and Electronic Equipments), qui impose la collecte, le traitement et la valorisation de tous les déchets.
- Les normes ISO dans le cadre de l'approche « site ».
- ISO 14004 et 14061 qui établit les grandes lignes de la stratégie de management environnemental.
- ISO 14001 qui approfondit la stratégie de management environnemental.
- Série ISO 14010, qui traite de l'audit environnemental.
- Série ISO 14030, qui permet d'évaluer les performances environnementales d'une entreprise.
- les normes ISO dans le cadre de l'approche « produit ».
- La norme XP ISO/TR 14062 qui indique la prise en compte de l'environnement dans la conception du produit.
- La série ISO 14040 qui traite de l'analyse du cycle de vie du produit.
- La série ISO 14020 qui traite de l'étiquetage environnemental.
Pour aller plus loin : Panorama des initiatives françaises dans le domaine de l'écoconception
2.e-Enjeux pour l'entreprise
L'éco-conception a pour objectif principal de réduire les impacts qu'un produit génère à toutes les étapes de son cycle de vie.
Mais cette réduction d'impacts ne doit pas se faire aux dépends de la qualité d'usage (besoins et fonctions) du produit considéré, d'où la nécessité de la connaître, de la préciser, et de la redéfinir le cas échéant.
Cette démarche est innovante et efficace dès lors qu'il s'agit de concevoir ou de reconcevoir des produits dans une démarche d'éco-conception.
Pour une entreprise il s'agit donc de :
- Connaître les flux de matières et d'énergie (ce qui permet au demeurant de les optimiser).
- Innover (exemple : économie de la fonctionnalité).
- Diminuer les risques, anticiper les conflits internes et externes, identifier les situations de crise (par exemple à cause du prix des matières premières ou de l'énergie).
- Se démarquer de la concurrence.
- Respecter et anticiper la réglementation (ce qui permet d'ailleurs d'en limiter les impacts financiers).
- Réduire les coûts de production (par exemple en limitant la quantité de matières premières, ou en diminuant l'énergie nécessaire à un procédé).
- Anticiper et répondre aux attentes du marché (en particulier en anticipant les demandes des clients et/ou en développant son activité dans des "niches").
- Donner davantage confiance aux consommateurs et/ou aux citoyens.
- Assoir sa réputation, sa légitimité.
- Etc.
L'économie de la fonctionnalité est un concept du développement durable et de l'économie consistant à vendre un service ou l'usage d'un bien plutôt que le bien lui même.
2.f-Principe
Il semble cependant que tous les outils doivent aborder quatre principes fondamentaux :
- L'objectif de la démarche doit être défini.
En particulier, deux approches sont possibles :
- L'éco-conception d'un nouveau produit (démarche de rupture).
- L'amélioration d'un produit existant.
- L'ensemble du cycle de vie doit être considéré.
En particulier, deux impératifs apparaissent :
- Il faut déterminer et évaluer le service rendu par le produit (mise en place d'une analyse fonctionnelle et définition d'une unité fonctionnelle).
- Il convient d'identifier les étapes du cycle de vie du produit et de ses composants.
- Les sources d'impacts environnementaux doivent être identifiées.
Cela revient à s'intéresser aux points suivants :
- Les flux entrants et sortants doivent être connus et estimés/évalués.
- Les impacts de ces flux doivent être calculés.
- Des pistes d'amélioration doivent être proposées.
Dès lors qu'on a calculé les principaux impacts, il convient de s'approprier les questions ci-après :
- Les paramètres influant le plus sur les impacts doivent être repérés.
- Une action sur ces paramètres doit permettre de minimiser les impacts.
2.g-Méthodologie
Basée sur outil dérivé de la roue de stratégie, plus ou moins complexe et détaillée, elle permet de mettre en place certains principes élémentaires en matière d'éco-conception :
- Choix de matériaux à moindre impact.
- Réduction des quantités de matières.
- Optimisation des techniques de production.
- Réduction et optimisation des emballages.
- Choix de logistique.
- Réduction d'impacts en phase d'utilisation du produit.
- Augmentation de la durée de vie du produit.
- Optimisation de la fin de vie.
Approche produit et norme ISO 14062
L'écoconception n'est pas une nouvelle méthode de conception, mais l'intégration de l'environnement dans les méthodes classiques de conception.
L'ISO 14062 est le standard normatif de l'éco-conception : cette norme décrit les concepts et les pratiques ayant trait à l'intégration des aspects environnementaux dans la conception et le développement de produits ou services. Cette norme est principalement destinée aux concepteurs et développeurs de produits. Elle énonce les principes de base pour prendre en compte l'environnement lors de la phase de conception de produits.
L'idée générale, reprise dans cette norme est de mettre en place un processus basé sur :
- L'amélioration continue.
- Le retour d'expérience.
La méthode repose sur plusieurs étapes.
Planification
- On relève et on hiérarchise les faits, selon leurs avantages, leur faisabilité, la stratégie de l'organisme.
- On envisage les aspects environnementaux.
- On réfléchit "cycle de vie".
- On formule des exigences environnementales.
- On analyse les facteurs externes.
- On choisit les approches de conception environnementale appropriées.
- On vérifie l'approche choisie en fonction des enjeux fondamentaux.
- On effectue l'analyse environnementale d'un produit de référence.
Conception préliminaire
- On effectue des séances de brainstorming et de créativité destinées à trouver de nouveaux concepts.
- On effectue des analyses orientées sur l'ensemble du cycle de vie.
- On met en place des objectifs précis en termes d'environnement.
- On respecte les exigences environnementales.
- On intègre tous ces éléments dans le cahier des charges préliminaire (spécifications).
Conception détaillée
- On applique les approches de conception définies préalablement.
- On finalise les spécifications en incluant les considérations sur le cycle de vie.
Essais, prototype
- On valide les considérations prises.
- On examine les conséquences des décisions prises sur le cycle de vie du produit.
Production, lancement sur le marché
- On communique sur les aspects environnementaux, l'utilisation recommandée et la fin de vie du produit.
Revue du produit
- On effectue un retour d'expérience intégrant les aspects environnementaux et les impacts.
- On "reboucle" vers l'étape de planification pour une re-conception éventuelle du produit.